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Actualité – Niki de Saint Phalle au Grand Palais

Sont rassemblés sur 2 niveaux, hauts-reliefs, sculptures, tableaux, vidéos.

Une scénographie réussie de l’atelier Maciej Fisher, les fameuses Nanas dont la monumentalité s’accroît au fur et à mesure du parcours, respirent.

On découvre avec plaisir une œuvre protéiforme qui dépasse le cadre des Nanas, une œuvre qui relève de la thérapie par l’art, mais aussi de l’esprit d’une époque.

Saint Sébastien (Portrait of my lover/ portrait of my beloved/Martyr nécessaire) 1961

Est exposé dans la deuxième partie de l’exposition, consacrée en partie aux tirs, l’aspect le plus novateur de l’œuvre. Saint Sébastien fait partie des premiers portraits-cible.

Niki revisite l’iconographie de saint Sébastien à l’aune de sa vie personnelle –elle voulait se débarrasser d’un amant en le tuant symboliquement !- et réalise un travail d’exorcisme, le couvre de clous comme dans les statues fétiches du Congo . La cible fait écho aux tableaux cible de Jasper Johns -un des maîtres du Pop Art-

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